A la fin du XXe siècle, « les implications multidimensionnelles de la révolution technologique »1 ont eu une forte influence sur le cours de l‟Histoire de l‟Humanité. La vulgarisation du réseau de communication s‟est accompagnée, à l‟échelle du village planétaire, d‟une réduction des distances à « une expression électronique caractérisée par la quasi-instantanéité »2. La révolution de la technologie de l‟information et de la communication « a induit des incidences majeures sur la mise en œuvre effective des droits fondamentaux »3, notamment sur l‟aspect sensible des multiformes cas de violation4. Par une interprétation exégétique de son préambule, la Charte de San Francisco5 requiert un ferme engagement dans la détermination des Etats « à proclamer leur foi dans les droits de l‟homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l‟égalité de droits des hommes et des femmes »6. Les discussions sur les droits de l’homme, l’État et la démocratie se sont davantage focalisées sur des études comparant les mérites de différents régimes.