Voici un thème qui avait mis l’institution judiciaire du Cameroun en situation avant-gardiste dans l’actualité nationale. A l’occasion des « premières journées portes-ouvertes de la justice Camerounaise » [1], l’environnement extérieur avait spontanément saisi l’opportunité de scruter l’univers momentanément « transparent » des praticiens du Droit, avec bien évidemment la bénédiction des plus hautes autorités administratives de l’État. Des théoriciens du Droit avaient même été associés à cette sorte d’état des lieux par le truchement de conférences publiques, suivies de débats contradictoires [2], comme pour cristalliser et corroborer solennellement l’idée d’une ouverture particulièrement critique et constructive.
(…)

[1] Elles se sont tenues du 25 au 29 octobre 1999 dans tous les chefs-lieux de province. Pour l’essentiel, la direction des assises était assurée par les présidents de Cours d’appel, à l’exception de la cérémonie tenue à Yaoundé sous la présidence du ministre de la justice, Garde des sceaux.

[2] À titre d’illustration, les Pr. Stanislas MELONE, Maurice KAMTO et Roger-Gabriel NLEP étaient les intervenants à Yaoundé, tandis que les Dr. Jean-Calvin ABA’A OYONO et Prosper-Rémy NKOU MVONDO avaient été sollicités pour la ville de Ngaoundéré, et ce dans des débats respectifs de Droits public et privé.

Jean-Calvin ABA’A OYONO

Docteur en Droit Public de l’Université de Nantes Chargé de Cours à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques Université de Ngaoundéré (Cameroun)

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