Pendant longtemps, les politistes ont fragmenté et isolé la réalité politique au lieu de la considérer comme un système constitué d’un ensemble d’éléments interdépendants. Cette perception des choses liées à l’analyse classique des phénomènes politiques a mis l’accent sur les institutions et les normes au détriment des comportements concrets et de la société qui les généraient. Si un tel formalisme pouvait s’expliquer par le fait que le substrat socio-culturel de l’Europe occidentale de l’époque était quasi identique, tel ne devrait plus être le cas de nos jours, lorsqu’il s’agit de faire une étude des sociétés africaines en construction.
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Samuel Théophile BATOUM-BA-NGOUE

Docteur en droit public Enseignant à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques Université de Ngaoundéré (Cameroun)

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