Résumé :
Si l’Afrique est marginalisée dans la gouvernance mondiale, il n’en demeure pas moins qu’elle recèle un fort potentiel, tantdu point de vue de la gouvernance politique, quedu point de vue de la gouvernance économique. En effet, au niveau panafricain, la gouvernance démocratique est souhaitée par la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Une communauté économique régionale comme la CEDEAO va encore plus loin, en la matière, avec son Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance.
S’agissant de la gouvernance économique, la zone de libre-échange continentale africaine est devenue une réalité. Au plan sous-régional, les exigences de l’union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont assez remarquables.
Toutefois, de nombreux défis subsistent qui tiennent à la fois aux régressions démocratiques et aux hésitations en matière d’intégration économique du continent.
Abstract :
If Africaismarginalized in global governance, itneverthelessharborsstrongpotentialboth in terms of politicalgovernance and economicgovernance.
Indeed, at the pan-africanlevel, democraticgovernanceispromoted by the African Charter on Democracy, Elections and Governance. A regionaleconomiccommunitysuch as ECOWAS goesevenfurther in this regard, throughits Protocol on Democracy and Good Governance.
With regard to economicgovernance, the African Continental Free Trade Area has become a reality. At the subregionallevel, the requierements of the West AfricanEconomic and Monetary Union are quiteremarkable.
However, many challenges remain, stemmingbothfromdemocraticbacksliding and fromhesitationsregarding the continent’seconomicintegration.