Le parlement est toujours debout en écho à son éloge, au sein du système politique anglais, donné par Jean-Louis de Lolme1. Pour autant, ici et là, l’institution parlementaire fait l’objet d’une polémique doctrinale2 presque pithiatique pour traduire la décrépitude que connaîtrait le Parlement sous l’ère de la crise de la démocratie représentative3. Poussée à maturation, la réflexion débouche sur une « épitaphe » de la démocratie parlementaire4. Seulement, cette analyse du déclin du Parlement, perçue comme une ruine de la démocratie parlementaire en Afrique5, est d’une préoccupation saisissante quand on se rappelle, à bon aloi, que la démocratie se réalise avec le Parlement. À partir de là, un billet retour s’impose sur l’aporie métaphorique « déclin du parlement » dans les démocraties africaines. Il convient, bien avant tout développement, de procéder à une précision définitionnelle.

Efoe Mawunyigan KINI

Docteur en droit public, Enseignant-Chercheur à la Faculté de droit de Université de Lomé (Togo)

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