La Constitution en Afrique, écrivait le Professeur Maurice Ahanhanzo-Glèlè, est malade de deux manières : soit par son inapplication, soit par l‟instrumentalisation résultant de son application1. En effet, le père de la Constitution béninoise2 faisait observer que l‟Afrique a connu trois cycles constitutionnels3 qui sont partis « des acquis, au rejet des acquis [pour revenir] aux acquis4 ». Pourtant, aucun de ces cycles n‟a pu mener les peuples africains vers les aspirations qui sont souvent affichées dans la Constitution : la démocratie, l‟Etat de droit et le développement5.

GBEOU-KPAYILE Nadjombé Gmagnido

Docteur en droit public Maître-assistant à la Faculté de Droit et des Sciences Politiques de l’Université de Kara (Togo)

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