Résumé :

Dans l’État moderne, la vacance de la présidence de la République est la conséquence d’un fait juridique que le droit doit encadrer dans l’objectif de la préservation de l’intérêt supérieur de la Nation. En ce sens, la sécurité juridique voudrait que les règles qui l’encadrent soient exemptes de subjectivité et d’ambiguïté. Le constitutionnalisme camerounais laisse apparaitre les balbutiements et les hésitations d’un pouvoir constituant instrumentalisé à poser des règles claires et constantes, symptôme d’un pouvoir patrimonialisé. Ainsi à la dynamique des conditions d’existence de la vacance répond la variabilité de ses effets sur la dévolution du pouvoir présidentiel, dans un environnement africain où l’évocation d’un éventuel départ du pouvoir s’analyse parfois en l’offense envers le président de la République.

Mots clés : vacance, intérim, constitution, empêchement, dauphinat.

Etienne KENFACK TEMFACK

Ph.D. en droit public, Chargé de cours au département de droit public, Université Douala (Cameroun)

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