Un ouvrage célèbre titrait, avec un peu de provocation, il y a plus de trois décennies, « Aux urnes l’Afrique ! ». Une telle exhortation est devenue réalité, et l’écho s’est même amplifié. Rien que dans la période 2011-2012, on relève l’organisation d’une vingtaine d’élections présidentielles en Afrique. Depuis la « troisième vague » démocratique de la fin des années 1990, on ne trouve plus guère en Afrique de pays sans multipartisme ni élections formellement compétitives : entre 2000 et 2009, il y a eu des élections multipartites, législatives et/ou présidentielles, dans 49 des 53 pays du continent. Cette nouvelle régularité, au moins du point de vue du temps, de la périodicité, est la résultante de pressions, à la fois, internes et externes, sur les pouvoirs africains

Ousmane KHOUMA

Docteur en droit public de l’Université de Toulouse Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Toulouse Enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques De l’Université Cheikh Anta Diop de DAKAR

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