Par trois décisions relatives à l’extradition des rwandais réfugiés et arrêtés au Cameroun dans le sillage du génocide de 1994, le juge pénal camerounais a eu l’occasion d’examiner des questions de droit pénal international et de droit international humanitaire . S’agissant d’une première dans l’ordre juridique camerounais peu productif de jurisprudence sur les questions de droit international, il importe d’accorder à ces décisions jurisprudentielles toute l’attention et l’importance qu’elles méritent. De fait, dans un environnement mondial de lutte contre l’impunité des crimes les plus graves, la démarche du juge camerounais ne peut qu’être mise en évidence. Mais, avant toute analyse au fond, un rappel éclairant des faits et de la procédure doit être effectué.
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Solange NGONO

Docteur en droit de l’Université Paris XIII Chargée de cours Université de Yaoundé II

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