Dans le contexte camerounais actuel de mise en place des instruments juridiques et institutionnels de la démocratie, la presse a un très grand rôle à jouer. « Parce qu’elle doit informer et former l‘opinion publique, elle impulse et consolide le débat, la transparence, et la tolérance qui forment la pièce angulaire de la démocratie ». Avec l’émergence d‘une presse libre et indépendante au Cameroun depuis 1990, les journalistes vont de plus en plus revendiquer la liberté d’écrire et de publier comme un droit absolu aussi bien vis-à-vis des pouvoirs publics que du public.

Or, ce droit ne saurait être absolu. Le journaliste ne peut tout dire, ni tout montrer. Il ne doit pas se « retrancher derrière le droit de l‘information pour étendre au maximum ses curiosités ».
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Joseph DJEUKOU

Assistant Faculté des Sciences Juridiques et Politiques Université de Dschang (Cameroun)

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