Le terrorisme, s’il est un concept utilisé initialement pour designer un régime politique basé sur l’utilisation de la terreur ou comme l’usage de la terreur à des fins politiques, fait indéniablement partie aujourd’hui d’une variante de termes que la conscience collective semble attachée aux musulmans et à la religion qui est la leur, à savoir l’islam.

Aussi, tous les mots qui se voient adjoindre aujourd’hui le suffixe « isme » sont-ils généralement associés, à tort ou à raison, à l’islam. Ainsi en est-il des termes : extrémisme, fondamentalisme, islamisme, intégrisme, radicalisme…et terrorisme ! Pourtant, ce suffixe est porteur de réalités contradictoires. Dans un premier temps, il établit une discrimination à l’intérieur d’un ensemble pour mettre en lumière le groupe auquel l’on entend rattacher la responsabilité d’un acte ou d’une action considéré(e) comme contraire ou éloigné(e) d’un ordre établi.

Djibrihina OUEDRAOGO

Maitre de conférences, Agrégé de droit public, Responsable du Groupe de recherche sur l’Administration, les Institutions et le Fonctionnement de l’État (GRAIFE), Laboratoire de droit et de science politique, Université Thomas Sankara (Burkina Faso)

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  1. TAMBOURA Adama Sadou

    Merci Professeur OUÉDRAOAGO pour ces développements qui éclairent nos lanternes sur un sujet qui fait effectivement l’objet de beaucoup de controverses de nos jours.

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