Résumé :
La commercialité grandissante des éléments et produits du corps humain et, en plus, de tout ce qui se rattache à la personne est un germe d’inquiétudes légitimes. Tout peut-il se vendre ? Le don n’est pas toujours exempt de risques. La conception traditionnelle de l’extra-commercialité se révèle contraire à l’état du droit positif actuel. Elle mérite d’être rejetée dès lors que son application incite au surplus à des pratiques contraires à la morale. La catégorie des choses hors du commerce existe-t-elle encore dans notre droit positif ? On serait tenté de répondre par la négative en observant la réalité de la situation juridique actuelle des produits et éléments du corps humain.
Mots clés : corps humain, indisponibilité, non patrimonialité, commerce juridique