Le droit de la famille apparaît en Afrique comme une matière sur laquelle il est difficile de légiférer. C’est une discipline dans laquelle le droit traditionnel tend à conserver le plus jalousement sa prééminence et où il offre spontanément la résistance la plus forte et apparemment la plus justifiée à l’influence du droit moderne. L’option du pluralisme juridique apparaît comme une solution de compromis. Cependant, elle semble en flagrante contradiction avec les principes de liberté et d’égalité qui sont des nouveaux paradigmes du droit de la famille, apparus sous l’influence du droit international et du droit constitutionnel. Face à cette situation, le juge, tant judiciaire que constitutionnel, est appelé à faire œuvre utile en corrigeant, le cas échéant, les aspérités du législateur

Daphtone LEKEBE OMOUALI

Assistant à la Faculté de droit Université Marien NGOUABI de Brazzaville

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