Chaque année, le législateur sénégalais autorise, dans la loi de finances, le Président de la République à contracter des emprunts et à recevoir des dons au nom de l’État. La formule est heureuse ; elle est consécutive à l’institutionnalisation du pouvoir. Ces ressources constituent de l’aide budgétaire, c’est-à-dire « un transfert de ressources entre deux pays, se manifestant par des prêts, des investissements, voire des dons ».

Le Programme des Nations Unies pour le Développement a fait la typologie suivante de l‘aide, à partir de sa finalité. Ainsi on peut distinguer :

  • l’aide aux investissements destinée à financer les projets d’investissements publics et d’appui institutionnel ;
  • l’aide hors projets : c’est un aspect de l’ajustement structurel. Elle est destinée aux rééquilibrages macro-économiques. Sa mise en place implique des réformes économiques, institutionnelles et/ou la réalisation de certaines performances au sein des finances publiques.
    (…)

Mouhamet FALL

Docteur d’État en Droit Maître-assistant à la Faculté des sciences juridiques et politiques Université Cheikh Anta Diop (Dakar - Sénégal)

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